Numérisation_20140723-291.jpgMairama Lopsiwa c’est mon nom. Je suis camerounaise,d’origine et de nationalité. La lecture et l’écriture m’ont toujours guidé depuis ma tendre enfance jusqu’à l’âge actuel. C’est peut-être fort de ces capacités que j’ai réussi à intégrer la communauté de pratique des enseignants en qualité de Professeur des Ecoles Normales d’Instituteur.
Je suis issue d’une famille où chaque membre entretient de bons rapports avec l’école. Heureusement!
Oui,fort heureusement parce que cette chance d’accéder à l’école et d’y rester jusqu’à savoir ce que l’on veut vraiment n’est pas une pratique sociale partagée par tous les membres de la communauté dans laquelle je vis. Tenez-vous tranquille, l’égalité de chance en matière d’accès à l’éducation et surtout de maintien à l’école reste une préoccupation majeure. Moi, j’ai fort heureusement eu cette chance de n’avoir pas rencontré d’obstacles dans la poursuite de mes études et dans l’atteinte de mes objectifs. J’ai toujours bénéficié du soutien de ma famille et je les en remercie pour cela.
J’aime prendre les devants, je crois en mes capacités et en mes motivations personnelles. Voilà pourquoi j’ai choisi l’enseignement. Enseigner pour moi est un acte. C’est comme jouer un rôle sur une scène. La mise en scène que j’utilise dans ces actions me permet de véhiculer des messages, de partager le savoir avec les apprenants. Apprendre est parfois se lancer à l’aventure, à la découverte de choses nouvelles qui nous semblent nécessaires pour éclairer notre vision. Apprendre, c’est acquérir ainsi de nouvelles choses qu’on ne connaissait pas auparavant afin de résoudre des problèmes de la vie active. L’on peut partir par exemple des représentations que l’on a de quelque chose pour apprendre à discerner le bien du mal, le vrai du faux, le fictif du réel.
Voilà ma vision du praticien réflexif qui se trouve à la croisée des chemins.

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