30 septembre 2014

L’homme est un loup pour l’homme!

J’ai du mal à comprendre vraiment l’être humain, cet être si singulier, parfois ondoyant et divers. Vous qui me lisez en ce moment, vous vous posez sûrement la question de savoir pourquoi avoir choisi  subitement cette citation pour en faire un billet. Eh bien, tenez-vous tranquille car vous serez servis à toute aise, très chers lecteurs.

Commençons donc par le commencement. A l’aube de sa vie, l’homme, cet être singulier vivait encore dans ce que les savants du siècle dernier appelaient état de nature. Selon leurs propos, cet être singulier était un primitif, un ennemi pour son semblable. C’est dans ce contexte que le philosophe anglais Thomas Hobbes a affirmé sans gêne que l’homme était un loup pour l’homme. A un moment donné, l’humanité avait cru qu’un miracle s’était produit en faisant passer l’homme de l’état de nature à l’état de culture par le biais de l’éducation. Mais mes lunettes de lecteur à la Wenger m’ont amenée à me poser des questions sur la véritable nature de l’homme et à observer une pause pour pouvoir négocier le sens de « passer de l’état de nature à l’état de culture».

Voyez-vous chers lecteurs, nous vivons dans une société où chacun cherche à se frayer un passage au point d’écraser son alter ego. Vraiment hein, parce que tu veux te faire une place au soleil, tu sabotes ton frère. Là, je suis vraiment dépassée, avoir pour ennemi ton propre frère? Où se situe donc le fameux passage de l’état de nature à l’état de culture? Cela m’amène à penser que l’être humain doit se méfier de son alter ego, être sur ses gardes au moment de mettre en oeuvre tel ou tel projet. Seulement, passera-t-il toute son existence dans cet état de méfiance et d’insécurité permanente? Si tout le monde se méfie de tout le monde, à quoi ressemblera la société des hommes? Je crains vraiment que cet état de nature soit resté tel quel. une pratique sociale qui ne soit pas partagée par les membres de telle ou telle communauté de pratique si jamais cette dernière existe.

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